Nicolas Lochon dit « Jack »

Nicolas Lochon

Né quelque part entre un bolide de Miami Vice et un générique de séries années 80, Nico a grandi à l’époque bénie où les magnétoscopes régnaient sur les foyers français.

Sa chambre : des étagères pleines de K7 aux jaquettes TV, de Hidden, Dark Angel, Commando, Runaway ou Cobra…

Sa scolarité : des instit’ qui écarquillaient les yeux en découvrant ses poèmes de CE2 inspirés par Dolph Lundgren 

Puis la révélation : une cassette du film Heat remontée artisanalement par son papa, pile au moment où un fourgon blindé allait se faire broyer par un camion de braqueurs. Le premier « raccord dans l’axe » de sa vie. Le premier montage. Le choc. Il découvre un monde fait de cadre, de narration, de mise en scène. Bref : de cinéma.

Aujourd’hui, Nico regarde encore Heat au moins six fois par an. La légende dit même qu’il aurait écrit un livre sur son réalisateur …

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Marion Labouebe

Marion Labouebe

Entre posters de DiCaprio, et héroïnes prêtes à en découdre, Marion Labouèbe grandit au rythme des révélations cinéphiles de son époque.

« Shining c’était un sacré film ! » lui a dit un jour sa mère qui lui a pourtant interdit de le voir au même moment mais a accepté, sans doute pour se rattraper, de lui offrir le livre de Stephen King.

Depuis ce jour béni, elle regarde sous son lit, a peur de tirer un rideau dans une baignoire, est fasciné par tout ce qui se passe dans les endroits reculés et enneigés… Depuis ce jour béni, elle n’a jamais loupé un livre de l’écrivain (même les mauvais) et encore moins une adaptation (même les mauvaises).

C’est grâce à de véritables rencontres cinématographiques que se forge sa passion, oscillant paradoxalement entre cinéma populaire et cinéma d’auteur. Aujourd’hui amoureuse définitive du cinéma d’Andreï Tarkovski, elle célèbre un cinéma qui résiste, interroge et fascine.

Rédactrice pour DCP, elle écrit avec la même intensité qu’elle regarde : à cœur ouvert, et toujours un peu sur le fil.

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Thomas Kervinio dit « Mike Öpuvty »

Thomas Kervinio dit "Mike Öpuvty"

Peu de temps après avoir appris à marcher, Mike Öpuvty développe une passion pour le cinéma, nourrie dans les salles obscures puis à travers la télévision et la vidéo.

Le grand choc surviendra l’année de ses 12 ans, lorsqu’il découvre que le réalisateur de Piège de Cristal est le même que celui d’À La Poursuite d’Octobre Rouge. Le cinéma devient une évidence. Il existe des gens qui font les bons choix, et impriment la pellicule de leur génie. John McTiernan est devenu le Maître à penser d’un cinéaste en herbe.
Mike s’ouvre aussi au cinéma international, et en particulier asiatique, à travers John Woo et Tsui Hark. Hayao Miyazaki le transportera corps et âme dans le Japon féodal, avec ce qu’il convient d’appeler le plus grand film de tous les temps : Princesse Mononoké. Nouveau choc traumatique ultime. Mike a vu le film en salle une bonne trentaine de fois.

Devenu monteur professionnel et professeur estimé, il continue de vivre sa passion avec ferveur, entouré de ses milliers de DVD et Blu-rays, qu’il collectionne avec un enthousiasme intact.