Sam Rockwell électrise la bande-annonce du retour apocalyptique de Gore Verbinski, le capitaine de ‘Pirates des Caraïbes’
Après une avant-première remarquée et des critiques élogieuses, le nouveau film de Gore Verbinski — le cinéaste derrière Pirates des Caraïbes et The Ring — se dévoile enfin à travers une bande-annonce traversée de morceaux de bravoure. Dans ce thriller apocalyptique, le génial Sam Rockwell incarne un homme venu du futur pour tenter de sauver l’humanité d’une intelligence artificielle en rébellion. Le résultat, à en juger par les premières images, s’annonce déjanté.
La bande-annonce officielle de Good Luck, Have Fun, Don’t Die vient d’être dévoilée par Briarcliff Entertainment. Présenté en avant-première au Fantastic Fest 2025, le film a immédiatement séduit le distributeur, qui en a acquis les droits et fixé sa sortie en salles au 13 février. Dirigé par Gore Verbinski, qui signe ici son retour après A Cure for Wellness (2016), ce récit de science-fiction dystopique et décalé réunit un casting brillant : Sam Rockwell, Haley Lu Richardson, Michael Peña, Zazie Beetz, Asim Chandhry, Tom Taylor et Juno Temple. Comme le laisse entrevoir la bande-annonce « Red Band », Rockwell y conduit une troupe improbable de héros chargés de sauver le monde d’une intelligence artificielle hors de contrôle, affrontant sur leur chemin une armée d’êtres humains hypnotisés, mi-zombies, mi-machines. Selon les premiers échos, Good Luck, Have Fun, Don’t Die s’impose comme l’œuvre la plus personnelle et ludique de Verbinski, mêlant dérision, chaos technologique et énergie de série B. Synopsis officiel : un homme prétendant venir du futur prend en otage les clients d’un restaurant mythique de Los Angeles pour recruter, dans l’urgence, les derniers défenseurs possibles de l’humanité.
Intelligence artificielle !
À l’heure où sont rédigées les présentes lignes, Good Luck, Have Fun, Don’t Die affiche une note de 94 % sur Rotten Tomatoes, établie à partir de seize critiques. Un score qui constitue, à ce jour, le meilleur accueil critique de la carrière de Gore Verbinski (il est vrai que les votants demeurent peu nombreux). Si les chiffres pourront encore évoluer d’ici à sa sortie nationale en février, le film semble déjà bien parti pour dépasser Rango, l’Oscar du meilleur film d’animation du cinéaste, crédité d’un solide 88 % sur le même site agrégateur. Présenté en avant-première au Fantastic Fest, Good Luck, Have Fun, Don’t Die a été unanimement salué par la presse spécialisée. Le site Cinapse l’a qualifié de « chef-d’œuvre cyberpunk surréaliste », louant à la fois la direction artistique foisonnante de Verbinski et la présence magnétique de Sam Rockwell, « parfait » en voyageur temporel désabusé cherchant à arracher l’humanité à un futur dominé par l’intelligence artificielle.
Everything Everywhere…
Nombreux sont ceux qui, après avoir découvert Good Luck, Have Fun, Don’t Die, ont salué la manière dont Gore Verbinski parvient à transcender un canevas narratif familier pour livrer, selon les mots de Sean Chandler, « une satire sombre, opportune et follement drôle sur le voyage dans le temps », qui réussit l’exploit d’apparaître « totalement neuve et originale ». Pour Variety, « il faut un virtuose du calibre de Verbinski pour orchestrer une imagination aussi débridée », ajoutant que le film « atteint le niveau de Everything Everywhere All at Once, l’un des lauréats les plus mémorables de l’Oscar du meilleur film dans l’histoire récente ». Le public pourra juger par lui-même lorsque le film sortira en salles le 13 février prochain.
