Nous avons été face à l’écran ce matin (merci à Aurélie, Raphaël et Laurie du cinéma de Fourmies dans le Nord) pour une plongée en enfer paradisiaque… la bande-annonce d’Avatar 3 : De Feu et de Cendres embrase littéralement l’écran !
La bande-annonce d’Avatar 3 : Fire and Ash (traduction officielle : De feu et de cendres) fait crépiter les écrans à partir de ce mercredi 23 Juillet 2025, en ouverture de The Fantastic Four : First Steps. Le nouveau trailer du troisième opus signé James Cameron ne dévoile pas seulement des images : il convoque un monde. D’abord le ciel. Crépusculaire, traversé de Toruks majestueux, planant comme des souvenirs irradiés par le mythe. Puis l’eau : les profondeurs bleutées d’Eywa, familières et inquiétantes, où dansent les ikrans, réminiscence de La Voie de l’Eau. Deux éléments, deux mondes, qui s’effacent dans un fondu enchaîné programmatique, jusqu’à cette phrase : « Toute la force des ancêtres est ici », doublée d’une main sur le cœur. Un carton tombe, net comme une prophétie : « Un film de James Cameron ». Et avec lui, l’élévation : un peuple aérien inédit fend les cieux lilas sur le dos de créatures volantes d’ores et déjà mythiques, enveloppés de brume et majestueux. Et, sans prévenir, la chute : des plaines infertiles. Le royaume des cendres. Un territoire volcanique désolé, où le gris domine, la lave serpente, et où la lumière semble grisée. Cameron oppose à la luxuriance de Pandora cette nouvelle antithèse brûlante. L’équilibre est rompu. Le Tulkun refait surface. Ses yeux, miroirs de sagesse, sont entrecoupés par un plan de Spider, probablement à la dérive. Jake Sully, las et transfiguré, demande à Neytiri : « Comment vivre en étant habité par tant de haine ? ». Une question de survie, une question d’âme. Le ton s’assombrit. Les tambours de guerre résonnent. Puis elle entre en scène. Varang. Drapée de cendre et de colère. Elle quitte une tente de fortune, regard dur, mains rougies par les flammes : elle est la voix d’un peuple taillé dans la douleur. Autour d’elle, des Na’vis arc en main, flèches en feu, et cette déclaration implacable : « Votre déesse n’a aucun pouvoir ici. » La guerre reprend. À grande échelle. Bateaux cuirassés, escarmouches aériennes, batailles marines titanesques – le bestiaire pandorien ne cesse de muter. Une créature marine géante émerge aux abords d’un navire. Spider s’effondre, dans un monochrome bleuté de désespoir. Neytiri promet : « Nous trouverons un autre moyen. » Peut-être. Ou peut-être pas. Et puis, l’éclat final : combats à mains nues, Kiri (Sigourney Weaver) submergée, Varang impériale. Le feu dévore l’écran. Le logo surgit comme une cicatrice rougeoyante : Avatar : De Feu et de Cendres. Et la dernière promesse, gravée comme une incantation : « Le 17 décembre au cinéma. » On pensait avoir touché le plafond de l’impatience… James Cameron vient de le faire voler en éclats !
Avatar 3 : L’ère du brasier
Dans un teaser fugace mais évocateur qui avait, lui aussi embrasé les réseaux il y a quelques jours, Varang lâchait déjà d’une voix rauque la déclaration glaçante que l’on retrouve dans la bande-annonce : « Your goddess has no dominion here » – « Votre déesse n’a aucun pouvoir ici ». Gifle théologique adressée à l’âme d’Eywa, et annonce sans détour que cette nouvelle venue ne vient pas pour s’incliner. Leader charismatique et menaçante du Clan des Cendres, Varang serait ainsi l’antithèse brûlante des Metkayina ou des Omaticaya : un peuple de parias nomades, forgés par la douleur, trempés dans le feu, et porteurs d’un rapport au sacré plus tranchant qu’une lame. Là où les clans précédents chantaient la symbiose, les Cendres psalmodient la survie. Pandora s’assombrit, et Cameron devrait revenir à son versant apocalyptique qu’on lui connaît (Terminator, entre autres). Si Oona Chaplin s’impose comme la grande nouveauté de ce troisième chapitre, le cœur battant de la saga Avatar reste fidèle au poste : Sam Worthington continue de mouiller le maillot en Jake Sully, tandis que Zoë Saldaña injecte toujours autant de rage et de grâce dans le rôle de Neytiri. Sigourney Weaver revient sous les traits nébuleux de Kiri, Stephen Lang ressuscite en Colonel Quaritch version techno-messianique (parce que la mort, c’est surfait), et Kate Winslet réapparaît en Ronal, plus amphibienne que jamais. Après les vertes canopées du premier volet et les abysses bleutés du second, Avatar 3 nous embarque en terrain miné – direction les terres volcaniques, où la lave suinte, le sol gronde, et où chaque pas risque de faire exploser l’ordre établi. Cameron continue de cartographier Pandora comme un dieu du worldbuilding qu’il est : après la vie, l’eau… place au feu !
Avatar 3 : L’affiche
Dévoilée d’abord sur le compte X officiel d’Avatar, avant de se répandre comme une traînée de poudre dans la presse spécialisée, la première affiche d’Avatar 3 : De Feu et de Cendres révèle donc le visage de Varang, incarnée par l’inquiétante et magnétique Oona Chaplin. Le visuel évoque immédiatement l’iconographie des opus précédents, mais comme roussi par une brûlure plus profonde : teintes ocres, regard incandescent, reflets de brasier dans l’iris… La guerrière Na’vi irradie une présence guerrière, presque chamanique. Une force primitive s’en dégage — quelque chose de plus brutal, de plus nuancé aussi. En elle, James Cameron semble vouloir incarner une mutation de son univers : celle d’une Pandora moins lumineuse, où le feu ne purifie plus, mais consume les certitudes. Car dans cette nouvelle ère, tous les Na’vis ne sont plus les enfants sages d’Eywa. Cameron, flanqué de son armée chez Disney, s’apprête à renverser la table avec l’arrivée du Peuple des Cendres, un clan de Na’vis rougeoyants, plus radicaux, plus belliqueux, presque nihilistes dans leur rapport à Eywa. En figure de proue, Varang, cheffe martiale et silhouette de cauchemar, exhibée aujourd’hui sur un poster qui n’a rien d’une simple carte postale pandorienne. Oubliez les chants des baleines : l’heure est venue de sentir le souffle du brasier ! Et la claque s’annonce d’ores et déjà monumentale.
