Le comeback flippant : le créateur de ‘Barbarian’ dévoile un aperçu de son nouveau choc ciné – ‘Weapons’

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Après avoir marqué les esprits avec Barbarian, Zach Cregger revient en terrain horrifique avec Weapons, son deuxième long métrage en prises de vue réelles. Une première salve de teasers a été dévoilée sur les réseaux sociaux, et elle promet un voyage glaçant. Dans un climat d’inquiétante étrangeté, ces courtes vidéos esquissent le mystère au centre du récit : celui d’un groupe d’enfants de la petite ville de Maybrook qui, à 2 h 17 du matin, quittent volontairement leur domicile… pour ne jamais réapparaître. Une énigme funeste dont les premiers indices sont distillés avec un sens aigu du malaise et une atmosphère pesante à souhait, dans la droite lignée de ce que Cregger avait brillamment instauré dans le très estimé Barbarian.

Warner Bros. et New Line Cinema ont lancé en début de semaine une campagne marketing conjointe pour Weapons, distillant avec parcimonie quelques miettes intrigantes sur les réseaux sociaux. Mais avec la nouvelle salve de teasers, le malaise monte d’un cran. Postées sur X/Twitter, ces vidéos au format « found footage » imitent des images de caméras de surveillance capturées la nuit de la disparition des enfants. Dans la première, en noir et blanc, un enfant court devant une maison, les bras tendus — silhouette spectrale. La deuxième montre un jeune joggeant en pleine nuit, sans qu’on sache s’il fuit. Enfin, la dernière vidéo dévoile trois enfants courant à toute allure sur une route bordée d’arbres, happés par l’obscurité, leur destination est inconnue. Une phrase revient, comme un écho obsédant dans les trois cas : « Dans le noir ! »

Si Netflix avait initialement mis plus d'argent sur la table, c’est finalement New Line Cinema qui a remporté la mise. Ce qui a fait la différence ? Une promesse inestimable pour Zach Cregger : une sortie en salles garantie. À cela s’ajoute l’aura historique du studio en matière de cinéma d’horreur — de Freddy à Conjuring — un pedigree qui faisait office d’argument imparable face aux géants du streaming !
Si Netflix avait initialement mis plus d’argent sur la table, c’est finalement New Line Cinema qui a remporté la mise. Ce qui a fait la différence ? Une promesse inestimable pour Zach Cregger : une sortie en salles garantie. À cela s’ajoute l’aura historique du studio en matière de cinéma d’horreur — de Freddy à Conjuring — un pedigree qui faisait office d’argument imparable face aux géants du streaming !

Weapons cacherait-il un clin d’œil à Barbarian ? Les fans mènent l’enquête…

Avec Weapons, Zach Cregger s’entoure d’un casting cinq étoiles : Josh Brolin, Julia Garner, Alden Ehrenreich, Benedict Wong et June Diane Raphael se partagent l’affiche de ce nouveau cauchemar cinématographique. Une première bande-annonce, dévoilée au CinemaCon, a offert un aperçu glaçant de l’intrigue nébuleuse. Julia Garner semble porter le récit dans la peau d’une institutrice troublée par d’étranges visions : les enfants disparus de Maybrook lui apparaissent, déformés, inquiétants, comme altérés par quelque force obscure. Face à elle, Josh Brolin incarne un père brisé, prêt à tout pour retrouver sa fille, quitte à affronter l’indicible.

Chez Zach Cregger, le casting n’est jamais laissé au hasard — Barbarian en était déjà la preuve. Pour Weapons, le choix du rôle principal s’est révélé tout aussi crucial. Rooney Mara et Elizabeth Olsen furent initialement approchées, mais déclinèrent successivement la proposition. Le projet a ensuite failli réunir Pedro Pascal et Renate Reinsve (révélée par Julie en 12 chapitres), avant que des conflits d’agenda ne viennent tout bouleverser : Pascal a préféré honorer son engagement sur Les Quatre Fantastiques (2025), où il partage l’affiche avec Julia Garner… également pressentie à un moment pour Weapons. Un jeu de chaises musicales, qui souligne à quel point le projet suscite l’intérêt des grands noms du moment
Chez Zach Cregger, le casting n’est jamais laissé au hasard — Barbarian en était déjà la preuve. Pour Weapons, le choix du rôle principal s’est révélé tout aussi crucial. Rooney Mara et Elizabeth Olsen furent initialement approchées, mais déclinèrent successivement la proposition. Le projet a ensuite failli réunir Pedro Pascal et Renate Reinsve (révélée par Julie en 12 chapitres), avant que des conflits d’agenda ne viennent tout bouleverser : Pascal a préféré honorer son engagement sur Les Quatre Fantastiques (2025), où il partage l’affiche avec Julia Garner… également pressentie à un moment pour Weapons. Un jeu de chaises musicales, qui souligne à quel point le projet suscite l’intérêt des grands noms du moment

En parallèle de la récente vague de teasers, la campagne virale autour de Weapons s’intensifie. Un site web immersif — maybrookmissing.net — a vu le jour, conçu comme un véritable journal local. Il compile de faux faits divers à l’attention des habitants de Maybrook. Une stratégie marketing immersive à la croisée du found footage et du alternate reality game, parfaitement dans l’air du temps !

Les faux rapports diffusés sur maybrookmissing.net sont enrichis de vidéos et d’images issues des caméras de sécurité, offrant une vision inquiétante des événements de la nuit où les enfants ont disparu. Ces éléments visuels viennent compléter un texte détaillant la réaction de la communauté face à ce mystère grandissant : « Les autorités se retrouvent déconcertées par cette disparition inexplicable, un phénomène qui a profondément bouleversé la ville… Une réunion d’urgence a été organisée à l’école, où l’anxiété palpable des parents a pris toute son ampleur. Tandis que la ville lutte pour comprendre l’ampleur de l’événement, les autorités continuent de solliciter l’aide du public, laissant Maybrook dans une attente insoutenable de réponses ». Ce mélange d’images troublantes et de témoignages fictifs crée une atmosphère de tension croissante, plongeant les futurs spectateurs dans une expérience immersive qui flirte avec le réel et qui est, une fois de plus, extrêmement contemporaine.

Selon Deadline, New Line Cinema a décroché les droits du scénario de Weapons au terme d’une guerre d’enchères acharnée, opposant notamment Universal, Netflix et Sony/TriStar. D’après The Hollywood Reporter, l’accord signé frise le jamais-vu dans le paysage du cinéma de genre contemporain : une somme à huit chiffres, un feu vert automatique pour la production, le final cut accordé à Zach Cregger, et surtout — condition déterminante — la promesse d’une sortie en salles. Un deal qualifié d’historique par plusieurs initiés, certains n’hésitant pas à le comparer à l’accord passé avec M. Night Shyamalan pour Sixième Sens (1999), tant il souligne la confiance absolue placée en la vision de son auteur

Les spectateurs d’une première projection test ont unanimement salué Weapons pour sa capacité à marier habilement la comédie horrifique et le drame, qualifiant le long métrage de digne héritier des premiers films d’horreur de Sam Raimi et Peter Jackson. Ce mélange unique a été comparé aux œuvres de Bong Joon-ho, dont l’approche fusionne les genres avec une rare maîtrise. Le film évoque également des classiques de l’horreur mystérieuse des années 90 et 2000, tels que The Ring, Apparences et Sleepy Hollow. Ci-dessus : on peut patienter en se replongeant dans le réussi Barbare !