The Monkey représente une nouvelle adaptation de Stephen King

Stephen King partage une critique de « The Monkey », juste avant sa sortie

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The Monkey, la nouvelle adaptation cinématographique de Stephen King par Osgood Longlegs Perkins, a déjà reçu de nombreuses critiques positives. Aujourd’hui, c’est au Maître de l’Horreur « himself » de s’exprimer sur le sujet. Sur son compte Threads, King a ainsi partagé son avis sur le film, un avis qui est également positif.

C’est ainsi en ces mots que Stephen King a donné son opinion sur The Monkey : « Vous n’avez jamais rien vu de tel que The Monkey. C’est complètement fou. En tant que personne qui s’est laissée aller à la moquerie de temps en temps, je dis cette fois cela avec admiration ». Une critique pour le moins positive, donc. Les fans de King devraient se réjouir de ces propos et cette sortie devrait faire évoluer l’aura qui accompagne déjà le film. Les opinions de King sur ses propres adaptations cinématographiques sont variables et variées. Il est de notoriété publique qu’il déteste The Shining, le film – pourtant culte – de Stanley Kubrick réalisé en 1980 à partir du troisième roman de King, avec Jack Nicholoson et la regrettée Shelley Duvall. Il apprécie particulièrement le premier film Children of the Corn (Les Enfants du maïs). Quoi qu’il en soit, Stephen Carrie King est particulièrement connu pour ne pas mâcher ses mots… dans quelque domaine que ce soit. La nouvelle dont s’inspire The Monkey a été publiée pour la première fois en 1980, et figure parmi le recueil Skeleton Crew, édité pour sa part en 1985. Elle narre l’histoire d’un homme qui trouve ce jouet (un chimpanzé à roulettes tenant des cymbales) et se remémore son enfance durant laquelle la mort semblait survenir chaque fois que le singe faisait crier ses cymbales. Le film d’Osgood Perkins suit plus ou moins la même trame, tout en promettant une augmentation du nombre de morts sanglantes à l’écran. Dans cette version filmique, le singe tient des baguettes et joue de la caisse claire, mais l’effet reste le même : chaque fois qu’il frappe son petit tambour, quelqu’un meurt. Le long métrage semble enclin au second degré, c’est en tout cas ce que suggère la bande-annonce, qui mêle blagues et beaucoup (beaucoup) d’hémoglobine. The Monkey met en scène Theo James, Elijah Wood, Sarah Levy et Tatiana Maslaney. Le long métrage sortira en salles le 21 février via NEON.

The Monkey: Le singe en question, à présent équipé d'une caisse claire et de petites baguettes
Le singe en question, à présent équipé d’une caisse claire et de petites baguettes

L’œuvre de King en comédie horrifique déjantée ? Cela fonctionne.

Le duo Romero-King proposait déjà ce mélange gore/hémoglobine, dans le segment de l’anthologie Creephsow, en 1982. Dès les années 80’s, l’auteur chatouillait autant les zygomatiques qu’il terrifiait, avec le segment The Lonesome Death of Jordy Verrill (Weeds), dans lequel King incarnait un homme des bois particulièrement tourmenté par les effets d’un mystérieux champignon ayant émergé d’une météorite.

Le gore sera, à n'en pas douter, au RDV de ce Monkey !
Le gore sera, à n’en pas douter, au RDV de ce Monkey !

King n’est certes pas nécessairement connu pour l’humour de ses œuvres, mais en creusant un peu, de nombreux moments comiques, plus précisément emprunts d’humour noir, sont disséminés dans ses romans et ses nouvelles, dont beaucoup ont été transposés à l’écran. L’un de ses films les plus mal-aimés, The Dark Half (La Part des ténèbres), dirigé par George A. Romero, mêle par exmeple la comédie et l’horreur.

Enfin, l’une des meilleures adaptations cinématographiques de l’auteur, l’excellent Misery, réalisé par Rob Reiner en 1990, happe le spectateur de la première à la dernière minute tout en rendant perversement drôles certains passages à l’acte de la sociopathe Annie Wilkes (superbe Kathy Bates). On rit de crispation, certes, mais Reiner joue à merveille de l’inconfort du spectateur et la recette fonctionne à plein régime. Le long métrage est aujourd’hui culte, et attendre que la célèbre réplique d’Annie, « cockadoodie », ne tombe est devenu hilarant. Mais partant de là, tout ce que nous pouvons faire en tant que spectateurs avertis et connaisseurs, c’est de trembler en pensant à l’horreur qui suivra. Misery est sans nul doute la plus belle réussite du maitre en ce qui concerne le mariage humour noir et terreur ! The Monkey emprunter a-t-il cette voix ?

Après le succès et la réputation glorieuse de Longlegs, le réalisateur Oz Perkins fait rapidement son retour avec The Monkey