Robert Pattinson livre une analogie intrigante sur son rôle dans le très attendu ‘Mickey 17’ de Bong Joon-Ho

La comédie noire SF de Bong Joon-Ho approche à grand pas, et quelques informations sur le personnage de Pattinson viennent de tomber. L’acteur a récemment comparé Mickey Barnes à un « petit chien idiot qui n’arrête pas de chier dans la maison ». Une déclaration qui pique notre curiosité et en dit long sur le ton décalé du film (et plus globalement sur l’oeuvre de Joon-Ho dans son ensemble).

C’est un entretien avec Vanity Fair qui a permis de noter à quel point la voix de Pattinson dans Mickey 17 différente de celle de ses autres rôles. Le ton d’une sorte de cliché-geek/scientifique est effectivement bien éloigné de celui d’Edward Cullen, de Twilight, et lorsque lui fut demandé comment il avait trouvé cette voix, Pattinson a révélé qu’il avait d’abord creusé la personnalité de Mickey, ce qui l’a conduit à l’analogie du chien qui « chie ». « C’était bizarre. Il y a une partie vraiment inhabituelle de sa personnalité qui le rend inexplicablement attiré par la punition, mais il ne voit pas celle-ci comme une punition. Comment peut-on jouer un personnage qui n’a aucune estime de soi mais qui n’est pas dépressif ? C’est presque impossible […] Il est comme un chien stupide qui n’arrête pas de chier dans une maison. Vous lui donnez des coups, il s’énerve, vous lui dites : ‘ D’accord, je suis désolé’. Puis vous le mettez dehors, et il fait exactement la même chose, encore et encore, encore et encore. C’est épuisant. »

« J’essayais de réfléchir au type de personnalité qui irait avec le personnage », poursuit-il, précisant qu’il avait travaillé avec Joon-ho pour trouver le son si spécifique de la voix de Mickey. Au final, la voix de Pattinson est devenue si extravagante, que même le réalisateur n’était plus sûr qu’il s’agisse d’un véritable dialecte.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Mickey 17 aura connu un parcours sinueux jusqu’à sa sortie en salles obscures. Après avoir été décalé à plusieurs reprises en raison des grèves de la SAG-AFTRA, et pour cause de retard dans la post-production, le film est enfin prêt à voir le jour en 2025. Le moment ne pourrait être mieux choisi, comme l’explique Pattinson, qui espère que les gens seront enthousiasmés par le film, surtout si l’on considère le fait qu’Hollywood semble entrer dans une nouvelle ère cinématographique. Il rappelle que l’ère en question est étrange « parce que ces dernières années, l’industrie cinématographique a commencé par traverser le COVID et les grèves, et n’a cessé de dire que le cinéma était en train de mourir », et d’ajouter : « De manière assez terre à terre, j’étais presque découragé. Je commençais à m’inquiéter. Puis, au cours des derniers mois, il y a eu une avalanche de films très ambitieux. J’ai l’impression que les films qui seront nommés aux Oscars cette année seront vraiment intéressants, et il semble qu’il y ait soudain un nouveau groupe de réalisateurs qui suscitent l’enthousiasme du public. J’espère que Mickey 17 sortira dans une période enthousiasme pour le septième art ».

Robert Pattinson espère que les gens seront enthousiasmés par Mickey 17.

A priori, Mickey 17 devrait effectivement susciter l’enthousiasme. Le film sera présenté en première mondiale au 75e Festival international du film de Berlin, en février, et sortira au mois de mars sous l’égide de Warner Bros. Pictures. Le synopsis officiel du film est le suivant : Pour Mickey, mourir est une habitude. Car il est un consommable, engagé volontaire pour tester les dangers auxquels est soumis l’humanité. En cas de décès, il se trouve régénéré avec la plupart de ses souvenirs.