Pour ce qui est du premier projet, aucun scénariste ou réalisateur n’est encore attaché à la série mais une prospection est en cours. Aucun nom n’a filtré au niveau du casting pour le moment. Les seuls noms fermes et définitifs sont donc ceux de Fredrik Malmberg et Mark Wheeler, qui auront les casquettes de producteurs exécutifs.
Conan a été adapté sur grand écran plusieurs fois par le passé. C’est d’ailleurs en campant le personnage de Conan le barbare, en 1982, qu’Arnold Schwarzenegger est devenu la star du cinéma d’action qu’on connait aujourd’hui. La suite, Conan the Destroyer, date déjà de 1984. Jason Momoa a quant à lui joué dans le reboot de la franchise sorti en 2011. Au niveau de l’animation, Conan the Adventurer et Conan and the Young Warriors ont tous deux envahi le monde de la TV au début des années 90. En outre, une série télé en live action (de courte durée) intitulée Conan the Adventurer a vu le jour en 1997.
C’est Robert E. Howard qui a créé Conan le Barbare, alias Conan le Cimmérien, en 1932. Le personnage est apparu pour la première fois dans une série de nouvelles au sein du magazine Weird Tales. Celles-ci sont largement contribué à la démocratisation de la Fantasy. Outre les adaptations précédemment évoquées, le personnage est apparu dans plus d’un millier de bandes dessinées, une centaine de romans et de jeux vidéo… sans parler du marché du merchandising avec les jouets et autres objets de collection. Pour Netflix, cela représente une licence immédiatement identifiable pour des hordes de fans. Pour les principaux services de streaming à l’heure actuelle, les exclusivités symbolisent le nerf de la guerre !
Il n’est pas impossible que Netflix parte sur une option d’acquisition des droits mondiaux (et exclusifs) de la franchise. De son côté, Arnold Schwarzenegger tente de mener à bien son film King Conan depuis des années. De fait, on peut légitimement se demander si Netflix se rapprochera de Schwarzy pour un projet commun… C’est ici de la pure spéculation, mais après tout, pourquoi pas ? « So wait and see ! »